Statuant en formation collégiale, il a notamment retenu, comme l’indiquaient les organisateurs sans être contredits par le préfet de la police, que la marche qui a eu lieu chaque année depuis 2020 ne s’était jamais accompagnée de violences ou de la diffusions de messages incitant à la haine ou à la discrimination, y compris lorsque des collectifs de soutien à la Palestine y avaient participé. Le juge des référés a également relevé que si le préfet craignait des heurts avec les collectifs « Nous vivrons » et « Nemesis », ceux-ci n’avaient pas été présents, par le passé, à la marche organisée le 7 mars, et qu’ils ont cette année annoncé leur participation au cortège du 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Par ailleurs, compte tenu du nombre de participants prévu pour cette marche, évalué à 1000 personnes, et de la présence d’un service d’ordre interne, le juge des référés a estimé que le préfet de police ne justifiait pas de l’insuffisance des moyens matériels et humains dont il dispose pour assurer le respect de l’ordre public.
Lire l'ordonnance n° 2506199-2506224
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